L’offre d’affacturage sur le marché français
Ces 153 milliards d’euros représentent un record inégalé de volume de factures gérées par les factors et placent la France en deuxième position du marché mondial de l’affacturage, derrière le Royaume-Uni et devant l’Italie, avec 15% du marché européen et 10% du marché mondial (source ASF).
Cette croissance touche toutes les formes d’affacturage, du service classique qui inclus la garantie, au confidentiel, en passant par les différentes formes qui modulent plus ou moins de garanties, de gestion, de recouvrement, par contrat.
De nouvelles formes d’affacturage se développent également comme le reverse factoring, le financement de solde de balance ou la possibilité de payer des fournisseurs sur la base des commandes.
L’offre d’affacturage trouve sa croissance dans son adaptation aux nouvelles formes d’activités, c’est particulièrement vrai pour les métiers des NTIC, où se trouve maintenant le moyen de financer des facturations l’avancement, du terme à échoir, de la location ou des abonnements de logiciels.
Dans le BTP, aussi, l’affacturage a muté pour financer de la facturation intermédiaire, des acomptes de travaux et des marchés ouverts.
Cette adaptation de l’affacturage explique en partie le recours à ce service des 30 000 entreprises françaises qui l’utilisent régulièrement aujourd’hui contre quelques milliers dans les années soixante au moment de son introduction en France.
L’autre facteur de croissance est, bien sûr, le retrait progressif des banques des financements courts termes, ce qui provoque l’apparition de l’affacturage comme première source de financement professionnel court terme devant l’escompte et la cession Dailly http://goo.gl/j3AlM
Olivier Burdeyron
www.e-affacturage.fr
www.affactassur.com