Pendant la récession, la France et les Etats-Unis ont fait jeu égal
Selon une étude de l'OCDE, le nombre de faillites enregistré dans l'Hexagone est quasiment identique à celui observé...aux États-Unis. Et il est bien plus faible au Royaume-Uni et en Italie. En cause, la faible capacité d'autofinancement des entreprises tricolores.
Deux ans après le pic de la crise économique et financière qui a secoué la plupart des économies industrialisés, l’OCDE dresse un bilan plutôt intéressant, au-delà des commentaires classiques sur le resserrement de l’accès au crédit des PME pendant cette période tourmentée. Ainsi, selon la publication intitulée « Le Financement des PME et de l'entrepreneuriat : tableau de bord de l'OCDE » publiée ce jeudi, 115.813 entreprises, essentiellement des TPE et des PME, ont mis la clé sous la porte en France en 2009 et en 2010, soit un tout petit moins qu’aux Etats-Unis (117.119), pays qui compte qui près de 7 millions de sociétés employant des salariés, contre un peu moins de 2,5 millions en France.
Les taux de marge sont trop faibles en France
Si l’on compare la France avec des économies qui lui ressemblent davantage, l’écart est également flagrant. De l’autre de la Manche, « seules » 35.122 ont disparu. En Italie, le nombre de défaillances s’élève à 20.718. Si le nombre de faillites est assez comparable en Allemagne, il faut rappeler que l’on y recense 3,5 millions d’entreprises.
Comment expliquer ces différences ? http://bit.ly/HXEhlN
Fabien Piliu