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Le blog du Credit Manager 2.0
11 juillet 2012

Selon une étude Atradius, 2 % des créances en Europe de l’Est aboutissent à un défaut de paiement

Plus de 30 % des créances B2B sont payées en retard

Les entreprises d’Europe de l’Est mentionnenet leur inquiétude à propos d’une dégradation probable du risque de crédit commercial au cours des six prochains mois et prévoient d’intensifier leurs efforts de protection contre les retards et défauts de paiement de leurs clients B2B (commerce électronique interentreprises). D’après le Baromètre Atradius des Pratiques de paiement (http://global.atradius.com/paymentpractice/list/paymentpractices.html) de juin, les entreprises d’Europe de l’Est sont trois fois plus nombreuses à prévoir une dégradation du risque de crédit commercial au cours des six prochains mois que celles qui envisagent une amélioration. Pour réduire les retards et défauts de paiement, plus de la moitié des entreprises d’Europe de l’Est ayant répondu à l’enquête projettent de renforcer leurs procédures de gestion des risques.

L’étude Atradius a interrogé 820 entreprises à travers 4 pays d’Europe de l’Est (République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie). 29 % des entreprises interrogées s’attendent à une dégradation du risque de crédit commercial au cours des six prochains mois, alors que seulement 9,5 % prévoient une amélioration. C’est en République tchèque qu’a été enregistré le pourcentage le plus élevé d’entreprises s’attendant à une dégradation du risque de crédit commercial au cours des six prochains mois (41,2 %), suivie par la Pologne (35,1 %).

Pour réduire les retards et défauts de paiement et mieux protéger leurs entreprises contre le risque de crédit commercial, plus de la moitié des entreprises interrogées d’Europe de l’Est (53,4 %) prévoient de renforcer leur procédures de gestion des risques au cours des six prochains mois, principalement en intensifiant leurs relances (rappels de paiement) et leurs vérifications de la solvabilité de leurs acheteurs. C’est en Pologne et en Slovaquie (56 % des entreprises dans chacun de ces pays) qu’a été enregistré le pourcentage le plus élevé d’entreprises qui projettent de renforcer la vérification de la solvabilité de leurs acheteurs.

Dans ces quatre pays, l’instabilité du climat économique s’est déjà traduite par des retards de paiements représentant en moyenne 30 % de la valeur des créances B2B, les défauts de paiements représentant quant à eux 2 % de la valeur de ces créances. La raison principale en est le manque de trésorerie de l’acheteur pour payer. La Slovaquie est la plus touchée avec des créances domestiques impayées representant 35,7 % de la valeur des créances domestiques B2B : la moyenne globale de l’enquête étant de 31,6 %. Les entreprises tchèques ont enregistré quant à elles le pourcentage le plus élevé de factures B2B étrangères impayées representant 32,9 % de la valeur des créances B2B étrangères: la moyenne globale de l’enquête étant de 26,3 %.

Au global, en moyenne 2,6% des factures B2B domestiques et 1,8 % des factures étrangères ont abouti à des défauts de paiement. C’est en Pologne que les entreprises ont mentionné les taux moyens de défaut de paiement les plus élevés avec les clients B2B correspondant à 4,4 % de la valeur des créances B2B domestiques et 4,1 % de la valeur des créances B2B étrangères.

Dans le droit fil des résultats de l'enquête réalisée il y a six mois, l'insuffisance de trésorerie reste la principale cause de retards de paiements par les clients B2B (87,3 % des entreprises l'ont indiqué comme la raison principale des retards de paiement domestiques, contre 71 % pour les retards de paiements étrangers ; en 2011, les chiffres étaient de 80,4 % pour les retards de paiements domestiques et 69, 5 % pour les retards de paiements avec l’étranger). Aucun changement n'est prévu dans un avenir proche.

Thomas Langen, Directeur régional principal d’Atradius pour l’Europe de l’Est et l’Europe centrale, a déclaré à ce propos : « Les cas d’insolvabilité et les défauts de paiement continuent d’être un problème majeur pour les entreprises en Europe, en raison des sérieuses difficultés économiques que connaissent plusieurs pays de la région. Avec les prévisions de contraction économique dans les pays de la zone euro en 2012, la croissance du PIB réelle devrait considérablement ralentir dans la région Europe centrale et d'Europe de l’Est par rapport à 2011. Par ailleurs, les économies de taille plus modestes qui sont proches de la zone euro, telles que la Hongrie, dont les résultats du marché intérieur sont déjà médiocres, sont les plus exposées. Par conséquent, la gestion du risque de crédit commercial et la protection des entreprises contre les défauts de paiement sont essentielles à leur réussite. La plupart des entreprises ayant participé à au Baromètre Atradius des Pratiques de paiement semble avoir conscience des risques auxquelles elles sont confrontées et elles prennent certaines mesures importantes pour leur réussite dans un contexte économique délicat. En tant qu’assureur de crédit, Atradius met régulièrement en œuvre pour le compte de ses clients la plupart des mesures qui sont étudiées dans l’enquête, afin de les accompagner et d’assurer leur pérennité de leurs activités. »

Le rapport complet sur les résultats de l’édition de juin du Baromètre Atradius des Pratiques de paiement Dans les pays d’Europe de l'Est se trouve dans la section Publications du site Internet Atradius.com.

À propos d’Atradius

Le groupe Atradius offre des services d’assurance-crédit, de caution et de recouvrement dans le monde entier. Avec 160 bureaux répartis dans 45 pays, il détient environ 31 % du marché mondial de l’assurance-crédit. Atradius met à la disposition de ses clients des informations sur la solvabilité de plus de 100 millions d’entreprises dans le monde et prend chaque jour plus de 20 000 décisions de limite de crédit. Ses solutions permettent aux entreprises du monde entier de se protéger contre le risque d’impayés liés à la vente à crédit de produits et de services.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

 

Atradius, Communications d'entreprise
Christine Gerryn
Tél. : +31 20 553 2047
Courriel : christine.gerryn@atradius.com
www.atradius.com

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