Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog du Credit Manager 2.0
24 septembre 2012

La Coface prévient les Britanniques | Le Soir-echos

Dans un rapport sur le climat des affaires au Maroc, la filiale britannique de la Coface avertit les hommes d'affaires Britanniques quant au problème récurrent des retards de paiement. Maigre consolation pour notre climat des affaires.
Le Maroc représente une énorme opportunité pour les exportateurs et hommes d'affaires britanniques désireux investir ce marché grâce à la stabilité économique du Maroc et les réformes à caractère social lancées ces dernières années. Cependant, le climat des affaires n'est pas aussi reluisant au Maroc à cause de plusieurs particularités propres à ce marché notamment le problème récurrent des retards de paiement. C'est le principal constat de la filiale anglaise de la Coface dans son dernier rapport sur le climat des affaires au Maroc. «Le potentiel du marché marocain est reconnu par les entreprises britanniques puisque le Maroc figure parmi
Le volume des exportations britanniques vers le Maroc ont avoisiné les 7 milliards de dirhams en 2011.
les 50 meilleures destinations d'exportation des hommes d'affaires britanniques. Le volume des exportations britanniques vers le Maroc a avoisiné les 7 milliards de dirhams en 2011 », a déclaré Grant Williams, directeur souscription des risques de la Coface au Royaume-Uni et en Irlande. Les secteurs porteurs selon la même source sont la construction, les équipements électriques, la production alimentaire et les métaux.
Un délai moyen de paiement de 100 jours
Quoi qu'il en soit, la Coface regrette que le climat des affaires au Maroc soit marqué par un problème aussi récurrent que durable, à savoir le retard des paiements. Les délais de paiements moyens, selon la même source, sont de 100 jours et peuvent s'allonger jusqu'à 6 mois ou plus, surtout dans le secteur du textile. Ce qui affecte considérablement la trésorerie des entreprises britanniques. « Cela va inévitablement avoir un effet significatif sur la trésorerie des exportateurs s'ils ne prennent pas en compte ce risque et prendre des mesures pour limiter leur exposition à ce risque, comme la recherche d'éventuels partenaires commerciaux et en faisant attention à ne pas accorder un crédit trop rapidement à des partenaires marocains », conseille la Coface.
L'Etat, mauvais payeur
Par ailleurs, la Coface a attribué au Maroc la note A4 (risque assez faible), l'un des meilleurs scores en Afrique. La Coface a mis en évidence dans son rapport http://www.maghress.com/fr/lesoir/56993?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Le blog du Credit Manager 2.0
Archives
Visiteurs
Depuis la création 76 665
Pages
Publicité