Les créances douteuses en forte hausse dans plusieurs pays européens

Par Virginie Robert, Jessica Berthereau, Michel de Grandi et Anne Bauer

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La récession se traduit par une hausse des mauvaises créances qui pénalise à son tour un secteur bancaire toujours fragile en Europe.

Partout les signaux d'alarme sont tirés et les ministres des Finances réunis à Dublin ne pourront pas faire l'impasse sur ce sujet. La récession dans la zone euro a provoqué une forte hausse des créances douteuses. Et celles-ci fragilisent le système bancaire. C'est particulièrement vrai en Slovénie, en Espagne, en Italie, en Irlande et même aux Pays-Bas, qui sont menacés plus spécifiquement par l'éclatement éventuel d'une bulle immobilière.

A New York, Christine Lagarde a souligné mercredi que plusieurs banques de la périphérie de la zone euro souffrent encore d'un manque de capitaux couplé à une trop grande quantité de mauvaises créances. Ce qui explique pourquoi «  la politique monétaire européenne tourne à vide  ».

La Slovénie est sans doute dans la situation la plus périlleuse : après avoir fait l'expérience d'un krach immobilier équivalent de celui de l'Espagne, les créances douteuses atteignent 7 milliards d'euros, soit 20 % du PIB du pays, indique l'OCDE. Selon la Commission européenne, 23,7 % des prêts accordés aux entreprises slovènes sont maintenant litigieux.

En Espagne, le taux de créances douteuses a récemment atteint son maxi http://echo.st/557600

A. B. ; J. B. ; M. G. et V. R.