"Le retard de paiement moyen a augmenté d'une journée sur douze mois", relèvent les experts du cabinet, plus très loin des 14,9 jours atteints en 2008 et 2009, au plus fort de la crise financière.
La France, avec une moyenne de 12 jours de retard, reste relativement bien lotie par rapport à certains de ses voisins européens, comme le Portugal (33,1 jours), l'Italie (20,9 jours), l'Espagne (17,4 jours) ou la Grande-Bretagne (15,3 jours).
Elle reste toutefois loin derrière l'Allemagne (6,2 jours), voire les Pays-Bas (9,6 jours) ou la Belgique (11 jours).
MANQUE À GAGNER GIGANTESQUE
Surtout, de plus en plus d'entreprises tricolores paient avec retard, signe que leur trésorerie se tend. Seulement 30,6 % des sociétés françaises ont ainsi réglé leurs fournisseurs à la date convenue au troisième trimestre, contre 32,3 % un an plus tôt, "un taux inférieur de dix points à la moyenne européenne", note l'étude d'Altares.
Résultat : les retards de paiement représentent aujourd'hui un manque à gagner http://is.gd/6x6QuW