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Le blog du Credit Manager 2.0
10 juillet 2014

Les défaillances d’entreprises repartent enfin à la baisse

EXCLUSIF - Après un mauvais début d’année, les défaillances d’entreprises ont reculé de 4,1 % au printemps, selon Altares. L’amélioration est très nette pour les PME de plus de 50 salariés (- 30 %).

Enfin un indicateur s’orientant dans le bon sens sur le tableau de bord de l’économie française. Après un mauvais début d’année, le nombre de faillites d’entreprises a reculé de 4,1 % au deuxième trimestre par rapport à la même période de l’an dernier, indique le baromètre du cabinet Altares-D & B publié mardi matin. Globalement, la tendance à la décrue reste légère : encore 14.386 procédures de redressement, de liquidation judiciaire directe et de sauvegarde ont été prononcées, soit un niveau bien supérieur à celui d’avant-crise.

Trop tôt pour crier victoire

Mais un point est important à souligner : l’amélioration est très sensible du côté des PME. Malgré des défaillances retentissantes comme celles de Caddie, de « Nice-Matin » ou de la fonderie Française de Roues, le nombre de faillites de sociétés de plus de 50 salariés a reculé de 30 % sur un an. Elles ne sont « que » 92 à avoir fait faillite au printemps, ce qui est la meilleure performance depuis le début de la crise. On est donc bien loin de la situation du printemps 2009 quand la chute brutale des carnets de commandes avait envoyé 168 sociétés de plus de 50 salariés au tapis en trois mois. « Après le très net repli des défaillances déjà observé au premier trimestre, le signal est très net pour les PME, démontrant que, au-delà des discours sur les difficultés de la sortie de crise, certaines entreprises trouvent des marchés pour se développer », indique Thierry Millon, responsable des études chez Altares. Dans ces conditions, l’effet sur l’emploi est immédiat : 54.900 postes sont menacés par l’ensemble des défaillances du trimestre, soit 7.000 de moins que l’an dernier à la même époque (– 11,3 %).

 
 

Toutefois, il est trop tôt pour crier victoire. D’abord parce que le nombre d’emplois menacés reste encore élevé. Ensuite parce que, si la reprise est poussive, certaines entreprises ne la voient pas du tout : « La reprise est l’apanage des grands groupes et maintenant des PME mais n’existe pas pour les TPE », prévient Thierry Millon. Lorsqu’elles n’emploient aucun salarié, cela va encore. Mais la difficulté

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/0203624653536-les-defaillances-dentreprises-repartent-enfin-a-la-baisse-1022558.php?2AUiUJx7grexwW8B.99#xtor=CS1-33
FREDERIC SCHAEFFER
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