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Le blog du Credit Manager 2.0

13 octobre 2014

Délais de paiement : légère amélioration des comportements en France selon Altares

altaresLe non-respect des délais de paiement est comme l’acide sur le métal : il ronge le tissu des entreprises, surtout les petites, en causant la faillite de dizaines de milliers de structures. Rappelons que 63 000 procédures collectives annuelles ont été engagées en France l’an dernier et qu’une part importante d’entre elles étaient dû à des problèmes de trésorerie. Car, comme le fait remarquer Altares, spécialisé dans l’information légale et financière, les retards de paiements d’aujourd’hui portent les défaillances d’entreprises des prochains mois. Cette société, qui produit des études sur les défaillances d’entreprises et les retards de paiement, vient de livrer son étude semestrielle, couvrant les six premiers mois de 2014, sur les comportements de paiement des entreprises en France et en Europe. Du mieux mais peut faire beaucoup mieux : telle est, en substance, son appréciation sur les pratiques françaises en la matière.

Altares observe, par rapport à la période similaire de 2013, une amélioration, certes très timide, des comportements de paiement, notamment sur les grands retards. Si la fluidité des échanges économiques ne peut se satisfaire de moins d’un tiers (32%) de « bons payeurs », les retards de plus de quinze jours (31,1%) reculent. En moyenne, les retards de règlement retombent légèrement sous la barre des 12 jours. A titre de comparaison, en Allemagne le chiffre de bons payeurs est de… 70% ! Et les retards de règlement sont sous la barre des sept jours.

Les microentreprises respectent les délais de paiement

« En France, le crédit interentreprises représente 600 milliards € et coûte http://www.institut-sage.com/2014/09/delais-de-paiement-legere-amelioration-des-comportements-en-france-selon-altares/?utm_content=buffer00e29&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

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22 septembre 2014

Synthèse de la réforme les procédures collectives depuis l’Ordonnance du 12 mai 2014 (partie 1)

 

Philippe Touzet
Philippe Touzet

L'ordonnance n°2014-326 du 12 mars 2014 « Portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives » est entrée en vigueur le 1er juillet dernier, le décret d’application n°2014-736 ayant été publié le 30 juin 2014. Nous publions quatre articles successifs portant sur les trois thématiques principales abordées par le texte. Ci dessous, les mesures concernant la prévention des difficultés.

Synthèse de la réforme les procédures collectives depuis l’Ordonnance du 12 mai 2014 : 1. Mesures concernant l'anticipation et la prévention des difficultés
Le législateur cherche à inciter les entrepreneurs à recourir à la protection du droit des procédures collectives avant que la situation de leur entreprise ne soit définitivement compromise.

C’est ainsi que l’ordonnance du 12 mars 2014 rénove les mesures de prévention et renforce les mesures de faveurs qui y sont attachées.

1.1. Extension du pouvoir d’alerte aux professions non commerciales. L’ordonnance étend le « pouvoir d’alerte » sur les difficultés de l’entreprise du président du Tribunal de commerce, prévu à l’article L.611-2 du Code de commerce, au président du Tribunal de grande instance (L.611-2-1 du même code), ce qui permet l’application de ce mécanisme aux professions libérales indépendantes et les entreprises agricoles.

1.2. Procédure de conciliation : extension de l’effet des délais de grâce. Pendant la négociation de l’accord de conciliation, les créanciers peuvent s’entendre pour accorder des délais de paiement au débiteur (L611-7 du Code de commerce). L’ordonnance étend le bénéfice de ces délais de paiement aux garants et coobligés, qui ne bénéficiaient jusqu’à présent que des délais inscrits dans l’accord (L. 611-10-2 du même code).

Extension des pouvoirs du juge : Si, après l’homologation de l’accord de conciliation, un des créanciers partie à l’accord cherche à recouvrer une créance non comprise dans l’accord, l’ordonnance permet désormais au juge qui a homologué l’accord d’octroyer des délais de paiement au débiteur « en prenant en compte les conditions d'exécution de l'accord » (L. 611-10-1, alinéa 2, du Code de commerce, par renvoi aux articles 1244-1 et 1244-3 du Code civil).

1.3. Renforcement de l’intérêt des procédures de prévention pour le débiteur. L’article L.622-13 du Code de commerce interdit de rompre un contrat lorsque le partenaire est en procédure collective. L’ordonnance étant cette interdiction aux procédures de prévention : l’article L.611-16 du même prévoit que sont désormais réputées « non écrites » toutes les clauses qui diminuerait les droit ou aggraverait les obligations du débiteur en cas d’ouverture d’une procédure de prévention (ou de demande « à cette fin »).

Suppression de l’obligation de paiement au comptant des contrats continués dans la procédure de sauvegarde. L’article L.622-13 du Code de commerce prévoyait, dans le cadre de l’exécution des contrats continués au cours de la procédure de sauvegarde, le paiement comptant des sommes dues aux partenaires en contrepartie de leur prestation. L’ordonnance supprime cette disposition. Désormais, les paiements seront effectués selon les conditions stipulées aux contrats. Le paiement comptant reste de droit pour les contrats continués en procédure de redressement (nouvel alinéa 4 de l’article L.631-14 du Code de commerce) et de liquidation judiciaire (L.641-1-1 du même code).

1.4. Extension et amélioration du privilège de conciliation. Si une procédure de sauvegarde est ouverte à l’encontre d’une entreprise ayant bénéficié d’un accord de conciliation, l’article L.611-11 du Code de commerce prévoyait que les créanciers ayant consentis des apports en trésorerie, ou fourni un bien ou un service pour permettre la poursuite de l’activité « sont payées, pour le montant de cet apport, par privilège avant toutes les autres créances ».

Pour aider l’entreprise en difficulté à obtenir de la trésorerie ou des apports de biens ou de services, l’ordonnance modifie cette disposition et étend ce privilège à tous les créanciers qui, au cours de la négociation de l’accord, ont apporté de nouveaux financements, biens ou services, même si ils ne sont pas partie à l’accord homologué. Ce privilège est par ailleurs renforcé : les créanciers qui en bénéficient ne pourront plus être soumis sans leur accord au plan de sauvegarde ou de (L. 626-20, I, 1° et 3° du même code).

Philippe Touzet
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Cabinet Touzet Bocquet & Associés
Société d’avocats – 7, Avenue de la Grande Armée 75116 Paris
www.touzet-bocquet.com

15 septembre 2014

Economie : l’Europe centrale se porte mieux

 

Réservoir à gaz en construction en Pologne en juillet. Le pays, qui possède une culture industrielle ancienne et une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, a des atouts pour devenir un leader européen.

Un vent d’optimisme souffle en Europe centrale. Inégalement touchés par la récession de 2009 et par le ralentissement économique, les cinq principaux pays de la région (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie) relèvent la tête. Ils sont en train d’effacer la crise. Et affichent les meilleurs taux de croissance de l’Union européenne (UE).

Le conflit russo-ukrainien et les tensions qu’il suscite entre la Russie et les dirigeants européens ne semblent pas inquiéter ces Etats, même si tous (République tchèque exceptée) ont une frontière commune avec l’Ukraine. Le coup de froid du deuxième trimestre en Allemagne les préoccupe davantage, tant ils ont partie liée avec la première économie de la zone euro. La plupart viennent de fêter le dixième anniversaire de leur adhésion à l’UE.

Lire l'interview (édition abonnés) : « Les effets de l’embargo russe devraient être gérables »

Avec la perspective de l’entrée dans l’Europe, le début des années 2000 fut une période faste. La croissance tournait autour de 4 % à 5 %. Elle était fragile car tirée par la forte hausse du crédit et des importations. On le comprit plus tard : ce fut un facteur de détérioration des comptes extérieurs. « Pologne exceptée, les pays d’Europe centrale ont abordé, vulnérables, la crise de 2008 », analyse Julien Marcilly, responsable du risque pays chez Coface.

DES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ DOULOUREUSES

Une fois celle-ci surmontée, ils ont opté pour une croissance plus durable. La plupart ont engagé des politiques http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/08/25/l-europe-centrale-se-porte-mieux_4476307_3234.html

30 mars 2015

La situation s’aggrave sur le front des délais de paiement

La situation s’aggrave sur le front des délais de paiement
Florent Lacas - LE MONITEUR.FR hare 2 © Phovoir - En 2014, les délais de paiement ont continué d'évoluer en défaveur des entreprises. L’observatoire des délais de paiement n’existe plus depuis la démission de son président Jean-Hervé Lorenzi, à l’automne...
26 mars 2015

Le nomble de défaillances d'entreprises en 2014 est retombé au niveau de 2008

Le nomble de défaillances d'entreprises en 2014 est retombé au niveau de 2008
Le nomble de défaillances d'entreprises en 2014 est retombé au niveau de 2008 Sans être le grand jour, c'est un clignotant de l'économie française qui est en train de passer au vert. En 2014, le nombre de défaillances d'entreprises a légèrement reculé...
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23 mars 2015

En 2014, le nombre de défaillances diminue de 0,2 %

En 2014, le nombre de défaillances diminue de 0,2 %
A fin décembre, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 62 430, soit une baisse de 0,2 % par rapport à décembre 2013. Le recul des défaillances cumulées concerne l’industrie, le transport, l’information, les activités de soutien aux...
20 mars 2015

Baromètre Altares pour Le Dauphiné Libéré

Baromètre Altares pour Le Dauphiné Libéré
Les défaillances d'entreprises à début mars 2015 * Comparaison de volumes sur une année, pris à un mois d’écart. Ici, le volume de début mars 2014 à début mars 2015 est comparé à celui de début février 2014 à début février 2015. En ce début mars, le nombre...
12 février 2015

Les défaillances d'entreprise resteront à un niveau élevé en 2015

Les défaillances d'entreprise resteront à un niveau élevé en 2015
La Coface prévoit une très légère baisse des défaillances l'an prochain. Sur le front des défaillances d'entreprise, l'amélioration sera très limitée l'an prochain. C'est en tout cas ce que prévoient les économistes de la Coface, l'assureur-crédit. Ces...
9 février 2015

Agriculture : Le nombre de dépôts de bilan en agriculture a explosé en 2014

25/01/2015 | par Arnaud Carpon | Terre-net Média Dans son analyse 2014 des défaillances d’entreprises, le cabinet Altares dresse un sombre bilan pour le secteur agricole : 1.329 entreprises agricoles ont déposé le bilan l’an dernier. Un record. Dans les...
6 février 2015

Défaillances d'entreprises : le bâtiment en première ligne

Alors que les défaillances d’entreprises ont baissé globalement de 5% au 4ème trimestre par rapport à l'année précédente, celles du secteur du bâtiment ne sont pas épargnées, pointe une étude du cabinet Altares, publiée ce vendredi. Ainsi, d'octobre à...
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