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Le blog du Credit Manager 2.0
30 septembre 2014

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22 septembre 2014

Synthèse de la réforme les procédures collectives depuis l’Ordonnance du 12 mai 2014 (partie 1)

 

Philippe Touzet
Philippe Touzet

L'ordonnance n°2014-326 du 12 mars 2014 « Portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives » est entrée en vigueur le 1er juillet dernier, le décret d’application n°2014-736 ayant été publié le 30 juin 2014. Nous publions quatre articles successifs portant sur les trois thématiques principales abordées par le texte. Ci dessous, les mesures concernant la prévention des difficultés.

Synthèse de la réforme les procédures collectives depuis l’Ordonnance du 12 mai 2014 : 1. Mesures concernant l'anticipation et la prévention des difficultés
Le législateur cherche à inciter les entrepreneurs à recourir à la protection du droit des procédures collectives avant que la situation de leur entreprise ne soit définitivement compromise.

C’est ainsi que l’ordonnance du 12 mars 2014 rénove les mesures de prévention et renforce les mesures de faveurs qui y sont attachées.

1.1. Extension du pouvoir d’alerte aux professions non commerciales. L’ordonnance étend le « pouvoir d’alerte » sur les difficultés de l’entreprise du président du Tribunal de commerce, prévu à l’article L.611-2 du Code de commerce, au président du Tribunal de grande instance (L.611-2-1 du même code), ce qui permet l’application de ce mécanisme aux professions libérales indépendantes et les entreprises agricoles.

1.2. Procédure de conciliation : extension de l’effet des délais de grâce. Pendant la négociation de l’accord de conciliation, les créanciers peuvent s’entendre pour accorder des délais de paiement au débiteur (L611-7 du Code de commerce). L’ordonnance étend le bénéfice de ces délais de paiement aux garants et coobligés, qui ne bénéficiaient jusqu’à présent que des délais inscrits dans l’accord (L. 611-10-2 du même code).

Extension des pouvoirs du juge : Si, après l’homologation de l’accord de conciliation, un des créanciers partie à l’accord cherche à recouvrer une créance non comprise dans l’accord, l’ordonnance permet désormais au juge qui a homologué l’accord d’octroyer des délais de paiement au débiteur « en prenant en compte les conditions d'exécution de l'accord » (L. 611-10-1, alinéa 2, du Code de commerce, par renvoi aux articles 1244-1 et 1244-3 du Code civil).

1.3. Renforcement de l’intérêt des procédures de prévention pour le débiteur. L’article L.622-13 du Code de commerce interdit de rompre un contrat lorsque le partenaire est en procédure collective. L’ordonnance étant cette interdiction aux procédures de prévention : l’article L.611-16 du même prévoit que sont désormais réputées « non écrites » toutes les clauses qui diminuerait les droit ou aggraverait les obligations du débiteur en cas d’ouverture d’une procédure de prévention (ou de demande « à cette fin »).

Suppression de l’obligation de paiement au comptant des contrats continués dans la procédure de sauvegarde. L’article L.622-13 du Code de commerce prévoyait, dans le cadre de l’exécution des contrats continués au cours de la procédure de sauvegarde, le paiement comptant des sommes dues aux partenaires en contrepartie de leur prestation. L’ordonnance supprime cette disposition. Désormais, les paiements seront effectués selon les conditions stipulées aux contrats. Le paiement comptant reste de droit pour les contrats continués en procédure de redressement (nouvel alinéa 4 de l’article L.631-14 du Code de commerce) et de liquidation judiciaire (L.641-1-1 du même code).

1.4. Extension et amélioration du privilège de conciliation. Si une procédure de sauvegarde est ouverte à l’encontre d’une entreprise ayant bénéficié d’un accord de conciliation, l’article L.611-11 du Code de commerce prévoyait que les créanciers ayant consentis des apports en trésorerie, ou fourni un bien ou un service pour permettre la poursuite de l’activité « sont payées, pour le montant de cet apport, par privilège avant toutes les autres créances ».

Pour aider l’entreprise en difficulté à obtenir de la trésorerie ou des apports de biens ou de services, l’ordonnance modifie cette disposition et étend ce privilège à tous les créanciers qui, au cours de la négociation de l’accord, ont apporté de nouveaux financements, biens ou services, même si ils ne sont pas partie à l’accord homologué. Ce privilège est par ailleurs renforcé : les créanciers qui en bénéficient ne pourront plus être soumis sans leur accord au plan de sauvegarde ou de (L. 626-20, I, 1° et 3° du même code).

Philippe Touzet
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Cabinet Touzet Bocquet & Associés
Société d’avocats – 7, Avenue de la Grande Armée 75116 Paris
www.touzet-bocquet.com

15 septembre 2014

Economie : l’Europe centrale se porte mieux

 

Réservoir à gaz en construction en Pologne en juillet. Le pays, qui possède une culture industrielle ancienne et une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, a des atouts pour devenir un leader européen.

Un vent d’optimisme souffle en Europe centrale. Inégalement touchés par la récession de 2009 et par le ralentissement économique, les cinq principaux pays de la région (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie) relèvent la tête. Ils sont en train d’effacer la crise. Et affichent les meilleurs taux de croissance de l’Union européenne (UE).

Le conflit russo-ukrainien et les tensions qu’il suscite entre la Russie et les dirigeants européens ne semblent pas inquiéter ces Etats, même si tous (République tchèque exceptée) ont une frontière commune avec l’Ukraine. Le coup de froid du deuxième trimestre en Allemagne les préoccupe davantage, tant ils ont partie liée avec la première économie de la zone euro. La plupart viennent de fêter le dixième anniversaire de leur adhésion à l’UE.

Lire l'interview (édition abonnés) : « Les effets de l’embargo russe devraient être gérables »

Avec la perspective de l’entrée dans l’Europe, le début des années 2000 fut une période faste. La croissance tournait autour de 4 % à 5 %. Elle était fragile car tirée par la forte hausse du crédit et des importations. On le comprit plus tard : ce fut un facteur de détérioration des comptes extérieurs. « Pologne exceptée, les pays d’Europe centrale ont abordé, vulnérables, la crise de 2008 », analyse Julien Marcilly, responsable du risque pays chez Coface.

DES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ DOULOUREUSES

Une fois celle-ci surmontée, ils ont opté pour une croissance plus durable. La plupart ont engagé des politiques http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/08/25/l-europe-centrale-se-porte-mieux_4476307_3234.html

11 septembre 2014

Un ralentissement des défaillances dans le BTP sans durabilité

Un ralentissement des défaillances dans le BTP sans durabilité

La banque de France a publié le 11 août dernier les statistiques des défaillances d'entreprises tous secteurs confondus. Si les chiffres laissent entrevoir un très léger ralentissement des défaillances dans le secteur du BTP en mai 2014, le mois de juin ne laisse espérer aucune amélioration. Détails.

A fin mai 2014, le cumul sur douze mois des statistiques de la Banque de France révèle que tous les secteurs d'activité ont enregistré une hausse du nombre de défaillances d'entreprises, cependant moins agressive en comparaison avec le mois d'avril.

Ainsi, elle atteint + 0,2 % dans l’industrie (contre + 2,1 % en avril), + 2,4 % dans le commerce (+ 3,9 % en avril), + 3,7 % dans l’hébergement-restauration (+ 4,3 % en avril), + 1,6 % dans les activités de soutien aux entreprises (stabilité par rapport à avril). Les secteurs les plus touchés sont l'agriculture, sylviculture, pêche (+11,9%), et les activités financières et d'assurances (+12,7%) ainsi que l'information-communication.

En revanche, le secteur de la construction sort du lot de façon presque anecdotique certes, mais notable. Les défaillances reculent de 0,1 % (+ 0,2 % en avril) pour s'établir à 15 826 en mai 2014. Mais pas de quoi être euphorique, les chiffres provisoires de la Banque de France pour juin 2014 laissent entrevoir une augmentation de ces chiffres avec 15 910 défaillances (+ 0,6 %).

9 défaillances sur 10 concernent les micro-entreprises http://www.batiweb.com/actualites/vie-des-societes/un-ralentissement-des-defaillances-dans-le-btp-sans-durabilite-25-08-2014-24873.html

À fin mai, le cumul

Claire Thibault
© savoieleysse - Fotolia.com

8 septembre 2014

L'Observatoire des défaillances* d'entreprises

L'Observatoire des défaillances* d'entreprises

Au plus près de l'actualité économique, votre site Score3 propose désormais un suivi mensuel des défaillances d'entreprises, par secteurs d'activités et par régions.

Evolution nationale des défaillances : http://www.score3.fr/defaillances.shtml

 11201220132014
Jan. 4971 5340 5238 5260
Fév. 4893 4924 4910 5380
Mars 5478 5033 4991 4939
Avril 4048 4169 4789 4895
Mai 5106 4366 4500 4234
Juin 4461 4612 4783 4881
Juil. 3924 4639 5095 4926
Août 1926 1856 1801 null
Sep. 5226 4897 5379 null
Oct. 4879 5678 5741 null
Nov. 4929 5067 4848 null
Déc. 3992 4488 4618 null
  2008200920102011201220132014
Jan. 4 098 4 797 4 778 4 971 5 340 5 238 5 260
Fév. 4 209 5 019 4 869 4 893 4 924 4 910 5 380
Mars 4 251 5 777 5 656 5 478 5 033 4 991 4 939
Avril 4 016 4 843 4 202 4 048 4 169 4 789 4 895
Mai 3 595 4 444 4 314 5 106 4 366 4 500 4 234
Juin 4 251 5 039 4 907 4 461 4 612 4 783 4 881
Juil. 4 020 4 645 4 202 3 924 4 639 5 095 4 926
Août 1 405 1 843 1 881 1 926 1 856 1 801
Sep. 5 199 5 957 5 318 5 226 4 897 5 379
Oct. 5 313 5 086 4 709 4 879 5 678 5 741
Nov. 4 787 5 029 4 752 4 929 5 067 4 848
Déc. 4 698 4 359 4 009 3 992 4 488 4 618
Total 49 842 56 838 53 597 53 833 55 069 56 693 34 515

*Jugements d'ouverture publiés au 1 Septembre 2014

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4 septembre 2014

Les principales défaillances d’entreprises IT au 2e trimestre

 

Cessation_dactivite2Les défaillances d’entreprises IT ont connu une accalmie au deuxième trimestre après l’emballement du premier trimestre. Avec 323 procédures collectives répertoriées par Ellisphere*, leur nombre est en recul de 10% par rapport au deuxième trimestre 2013.

Pour rappel, ce nombre était en augmentation de 10,6% au premier trimestre. Sur les douze derniers mois, le nombre de procédures reste encore en hausse de 3% par rapport à la même période de l’année précédente.

La baisse des défaillances est particulièrement sensible sur les activités télécoms (-32% sur le trimestre), sur les activités de commerce de détail d’informatique (-25%) et sur le commerce de gros d’équipements informatiques (-28,6%). En revanche, avec 94 défaillances (soit 29,1% du total), en hausse de 10,6%, les activités de conseils continuent de souffrir. De même pour les activités de programmation avec 67 défaillances, en hausse de 11,7% sur le trimestre (voir tableau).

Le deuxième trimestre a été marqué par les procédures collectives de :

-       Overlap qui, après avoir fait l’objet d’un plan de cession le 10 octobre dernier, est passé en liquidation le 11 juin ;

-       Comiris Technologies. L’intégrateur spécialisé en vidéo-conférence (80 personnes pour un peu plus de 20 M€ de revenus annuels), qui était en redressement judiciaire depuis le 25 juin, est passé en liquidation le 29 juillet et fait l’objet d’un plan de cession depuis le 1er août ;

-       NCS (Networks & Communications Systems). L’intégrateur réseaux réalisant une vingtaine de millions d’euros de chiffre d’affaires et employant une soixantaine de personnes est en redressement judiciaire depuis le 28 mai dernier ;

-       ITech Global Systems, en liquidation depuis le 17 juin dernier. Cette société qui réalisait 4,5 M€ de chiffre d’affaires annuel avec un effectif d’une dizaine de personnes, était l’une des filiales de Clemount, la holding également propriétaire de l’intégrateur Ibex Ingénierie Informatique, liquidé en octobre 2013, et du broker Clessi, liquidé en mars dernier.

-       MTPI, l’une des entités services (développement d’applications Internet) du groupe Belink (8,3 M€ de CA en 2011), opérateur lyonnais spécialisé dans les solutions de dématérialisation. La société, qui compte une vingtaine de personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 2,5 M€, est en redressement judiciaire depuis le 11 juin ;

-       Ideia. Cette société parisienne de conseil et de services en logiciels libres d’une trentaine de personnes et réalisant un chiffre d’affaires annuel de 2,5 M€, est en redressement judiciaire depuis le 22 mai ;

-       du grossiste en équipements informatiques Maty Services, 2,5 M€ pour un effectif de trois personnes. En liquidation depuis le 28 avril ;

-       Ocea Technologies. Ce VAR bordelais d’une quinzaine de salariés (pour 1,7 M€ de chiffre d’affaires) est en liquidation depuis le 7 mai. La société a semble-t-il mal digéré certains gros projets ERP.

-       La boutique du Téléphone, le magasin Club Bouygues Telecom de la zone commerciale Beaulieu Est de La Rochelle (1,7 M€ de CA), en redressement judiciaire depuis le 1er avril.

 

Répartition des défaillances d'entreprises IT au deuxième trimestre

 

http://www.channelnews.fr/expertises/conjoncture-a-marches/20781-les-principales-defaillances-dentreprises-it-au-2e-trimestre-.htmlDefaillances_juin_2014

20.08.14 - Johann Armand  

3 septembre 2014

Risques de crédit : la construction, la chimie et le papier-bois inquiètent en Asie (Coface)

Risques de crédit : la construction, la chimie et le papier-bois inquiètent en Asie (Coface)
© sculpies La construction, le papiers-bois et la chimie en Asie émergente sont les trois seuls secteurs a avoir subi, au troisième trimestre, une dégradation de leur évaluation par Coface dans le cadre de son dernier Panorama secteurs, publiés le 17...
2 septembre 2014

Défaillances d'entreprises : chiffres en trompe-l'œil

La défaillance d'entreprise est un constat d'échec qui provoque une onde de choc pour le tissu économique lié à l'entreprise soumise aux difficultés.

Les défaillances d'entreprises font l'objet d'un suivi statistique à un double niveau : d'une part, il est quantifié leur nombre. D'autre part, ce chiffre est examiné sous l'angle N/N – 1 c'est-à-dire au regard de sa variation annuelle. Au fond, l'analyse économique de ce fait préoccupant mérite une approche à la fois sectorielle (ce que fait la Banque de France) et multifactorielle (ce qui est rarement établi dans le même document d'enquête).

1) Le ralentissement apparent des défaillances :  un mieux en trompe-l'œil

Dans un texte ("Stat info") daté du 11 août, la Banque de France indique "qu'à fin mai, le nombre de défaillances enregistrées sur les 12 derniers mois augmente de 2,3 %" et s'élève ainsi à 63 031. À fin juin, l'estimation donne une progression annuelle de 1,8 % notamment du fait que "sur les 3 derniers mois, l'évolution est plus favorable avec un repli de 5,6 %".

À suivre cette évolution et cette tendance, il y aurait – pour d'aucuns – d'apparentes raisons de se réjouir sauf que notre pays se situe toujours au-dessus de la crête qu'avait représentée l'année 2009 et qu'il y a eu plus de défaillances que l'an passé. Où est donc le "mieux" que certains ont cru devoir déceler ?

De surcroît, une approche plus qualitative rapporte que ce sont les TPE qui sont concernées à plus de 85 % par les faillites sans pour autant omettre les vagues de restructuration dans les PME ou les groupes qui n'entraînent pas nécessairement la disparition de la personne morale et peuvent introduire des biais statistiques : cas de plan de sauvetage en amont de toute décision judiciaire et évitement de la DCP (déclaration de cessation des paiements).

Le "mieux" indiqué ci-dessus ne doit donc pas cacher des chiffres en trompe-l'œil : en effet, certains commentateurs ont rapidement conclu que 2014 serait une année satisfaisante en mettant sous le boisseau les perspectives assombries du taux de croissance pour le second semestre qui pourrait fort bien se traduire par une pointe dans la courbe des défaillances du premier trimestre 2015. L'annonce de la baisse des prix en juillet ne saurait constituer une information favorable.

À regret, il convient en effet de constater que l'amorce de reprise du début 2014 est en passe de s'estomper dans de nombreux pays européens à commencer par l'Italie qui est à nouveau en phase de récession. Dans ce contexte, nous ne pouvons partager l'approche de l'assureur-crédit Euler Hermes qui envisage une baisse de 1 % des défaillances pour l'année 2014. Et qui va jusqu'à poser comme objectif réaliste une baisse de 3 % pour 2015.

Ceci est en contradiction avec la future révision à la baisse de notre taux de croissance (passage à 0,5 % ?) pour 2014 et pour 2015 où les 1,5 % semblent d'ores et déjà compromis pour des motifs intérieurs (faiblesse de la demande et crise du pouvoir d'achat) et extérieurs (capacités à exporter, risque-pays et tensions géopolitiques, par exemple avec la Russie, etc.).

Le FMI et le gouvernement ont initialement tablé sur l'hypothèse de 1,5 % en 2015 : hélas, il appert que ce taux sera à revisiter à la baisse sous l'analyse vigilante du HCFP (Haut conseil des Finances publiques) dont la vérification et la validation de la plausibilité du taux de croissance retenu par le gouvernement pour élaborer le budget (PLF 2015) est une des missions principales.

Dans la même optique, il est opportun d'ajouter que la Coface considère que le taux de défaillance ne peut s'inscrire en recul que si l'économie atteint 1,5 %. L'éclaircie actuelle qui a été avancée ici ou là est donc trompeuse compte tenu du trend général de l'économie française.

2) L'onde de choc des défaillances

"Les encours de crédits portés par les entreprises défaillantes représentent en moyenne 0,5 % du total des encours de crédit déclarés au SCRBDF (Service central des risques de la Banque de France). Pour les PME, ce poids est plus élevé, soit 1,3 %" (source BdF). Ce constat statistique est certainement exact, mais ne fournit pas une image fidèle de l'onde de choc des défaillances, car il est partiel.

D'une part, nul ne saurait nier que des entreprises qui sont en passe d'avoir des difficultés ont le plus grand mal à pouvoir bénéficier de lignes de crédit. Typiquement, elles ne sont pas éligibles à des concours significatifs et sont bien souvent victimes du "credit-crunch" (resserrement du crédit). Dès lors, leurs défaillances ne sauraient entraîner de lourds volumes de défauts de crédits.

D'autre part, l'approche du passif des entreprises défaillantes est entachée http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-107306-defaillances-dentreprises-chiffres-en-trompe-loeil-1032765.php

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