Pas de “ détricotage ” de la LME
A propos des accords dérogatoires à la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 (LME), que nous dénoncions dans un précédent article : “ Délais de paiement : les Affranchis ? ”, on pouvait légitimement “ s’interroger sur la détermination de l’Etat à assurer une application prompte et générale ” de la réforme des délais de paiement (voir à ce propos www.atelierpaulfabra.org/search/node/d%C3%A9lais%20de%20paiement
Ces accords prévoyaient une réduction progressive du délai dérogatoire vers le délai légal au plus tard le 31 décembre 2011.
Ainsi, 34 secteurs ont conclu des accords dérogatoires (voir la liste des accords et des secteurs et organisations professionnelles signataires : www.minefe.gouv.fr/directions_services/dgccrf/documentation/lme/derogations_delais_paiement.htm ). Six d’entre eux ont pris fin le 31 décembre 2010.
Désormais, le délai légal s’applique à compter du 1er janvier 2011 dans les secteurs suivants : papeterie, fourniture et bureautique ; médicaments de prescription médicale facultative non remboursables ; activités manuelles artistiques ; produits acier pour la construction ; compléments alimentaires ; commerce de gros de l’outillage automobile (ainsi, dans 26 secteurs, les accords dérogatoires continuent de s’appliquer en 2011).
Reste que de puissants lobbies, qui ont juré très tôt la perte de la réforme des délais de paiement, sont toujours à l’œuvre. La suite : http://goo.gl/pKFUO
Thierry CHARLES
Docteur en droit
Directeur des Affaires Juridiques d’Allizé-Plasturgie
Membre du Comité des Relations Inter-industrielles de Sous-Traitance (CORIST) au sein de la Fédération de la Plasturgie
et du Centre National de la Sous-Traitance (CENAST)
t.charles@allize-plasturgie.com
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