Enquête AFDCC : la Directive européenne ne bouleversera pas les délais de paiement
L’association française des Crédit Managers et Conseil (AFDCC) a présenté récemment la 10ème édition de son enquête annuelle sur les comportements de paiement.
C’est désormais un rendez-vous annuel : l’enquête sur les comportements de paiement des entreprises de l’Association Française des Crédit Managers et Conseils (AFDCC) en est à sa dixième édition. L’opus 2012 de cette étude, qui a pour objectif « d’identifier des tendances fortes dans l’évolution des comportements des entreprises face aux délais de règlements » est sans surprise marquée par la crise économique.
Augmentation de délais de paiement des entreprises et des collectivités
Le premier fait marquant relevé par l’Association est une dégradation de la période « post » LME : « les délais de paiement tendent à s’allonger et la situation des entreprises s’en ressent », note l’AFDCC. Ainsi, la part des entreprises qui constatent une augmentation des délais a doublé depuis l’année dernière (28 % en 2012 contre 14 % en 2012).« On voit ici nettement l’impact de la crise économique et les nouvelles difficultés que rencontrent les entreprises et que la LME ne peut compenser ». Il en va de même pour les délais de règlement des collectivités locales, publiques et de l’Etat : la part des entreprises constatant une augmentation des délais de règlement des collectivités locales est passée de 42 % (en 2011) à 55 % en 2012. « C’est le niveau le plus haut jamais atteint depuis 2003 », relève l’AFDCC. Et seulement 3 % des entreprises seulement constatent une diminution de ces délais…
La nouvelle directive européenne,
Globalement moins contraignante http://minu.me/8n0v
Enquête AFDCC 2012 sur les comportements de paiement des entreprises
Enquête menée entre septembre et octobre 2012 sur les entreprises membres de l’Association Française des Crédit Managers et Conseils. Plus de 150 sociétés ont répondu, les secteurs les plus représentés étant l’industrie et le commerce de gros, avec respectivement 43 % et 27 % des réponses.
Source : Les Echos, Cécile Desjardins