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Le blog du Credit Manager 2.0
15 septembre 2014

Economie : l’Europe centrale se porte mieux

 

Réservoir à gaz en construction en Pologne en juillet. Le pays, qui possède une culture industrielle ancienne et une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, a des atouts pour devenir un leader européen.

Un vent d’optimisme souffle en Europe centrale. Inégalement touchés par la récession de 2009 et par le ralentissement économique, les cinq principaux pays de la région (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie) relèvent la tête. Ils sont en train d’effacer la crise. Et affichent les meilleurs taux de croissance de l’Union européenne (UE).

Le conflit russo-ukrainien et les tensions qu’il suscite entre la Russie et les dirigeants européens ne semblent pas inquiéter ces Etats, même si tous (République tchèque exceptée) ont une frontière commune avec l’Ukraine. Le coup de froid du deuxième trimestre en Allemagne les préoccupe davantage, tant ils ont partie liée avec la première économie de la zone euro. La plupart viennent de fêter le dixième anniversaire de leur adhésion à l’UE.

Lire l'interview (édition abonnés) : « Les effets de l’embargo russe devraient être gérables »

Avec la perspective de l’entrée dans l’Europe, le début des années 2000 fut une période faste. La croissance tournait autour de 4 % à 5 %. Elle était fragile car tirée par la forte hausse du crédit et des importations. On le comprit plus tard : ce fut un facteur de détérioration des comptes extérieurs. « Pologne exceptée, les pays d’Europe centrale ont abordé, vulnérables, la crise de 2008 », analyse Julien Marcilly, responsable du risque pays chez Coface.

DES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ DOULOUREUSES

Une fois celle-ci surmontée, ils ont opté pour une croissance plus durable. La plupart ont engagé des politiques http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/08/25/l-europe-centrale-se-porte-mieux_4476307_3234.html

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10 juin 2014

Les 10 principales causes de faillites

Les 10 principales causes de faillites
En Belgique, les faillites laissent chaque année un découvert de quelques milliards d'euros. Plus de 11 000 faillites furent recensées l'an dernier - un triste record, qui risque bien d'être pulvérisé en 2013, les experts s'attendant à plus de 13 000...
19 mai 2014

Défaillances en Europe centrale et orientale en 2013: Un niveau record, avec 70 000 entreprises touchées

Défaillances en Europe centrale et orientale en 2013: Un niveau record, avec 70 000 entreprises touchées

> 2013 a dépassé le pic de 2012 : une augmentation de +5 % des défaillances dans les PECO[1], due au ralentissement de la zone euro et aux restrictions budgétaires

> Secteurs les plus performants : informatique, enseignement et santé

> Secteurs à la traîne :construction, commerces de gros et de détail

> Un taux de défaillances[2] enfin stabilisé en 2014 et 2015? 

Les entreprises dans la région des PECO ont traversé une année 2013 difficile. La conjoncture économique, déjà mauvaise, s’est détériorée et la consommation des ménages a baissé à cause des mesures budgétaires prises pour juguler l’envolée des déficits publics. L’accès au crédit s’est durci, en ligne avec la contraction à la fois de la demande et de l’octroi de nouveaux prêts. Cette situation a directement affecté les entreprises, en les obligeant à revoir à la baisse leurs objectifs de ventes. De plus, les exportations, qui devaient contribuer à la croissance du PIB, ont été pénalisées par le ralentissement de l’économie de la zone euro, principal débouché des PECO.

 

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Résultat : près de 70 000 cas de défaillances en 2013, soit une hausse de +5% sur un an pour l’ensemble de la région. La Bulgarie a enregistré la progression la plus forte, +39% (834  cas). Ce record provient de la baisse de la demande, de la difficulté d’accès au crédit et du manque de programmes d’appui aux entreprises. Si l’on exclut la Hongrie où la chute des défaillances est due à un changement de législation, la Lettonie est la seule bonne nouvelle de la région. Le nombre de défaillances y a diminué de 7 %, une tendance positive qui s’explique par la croissance du PIB (4,6 %) et de la consommation des ménages. 

« Les PECO ont été confrontés à un environnement commercial difficile l’année dernière. Ces pays ont souffert d’une consommation des ménages orientée à la baisse, mais aussi de la récession en zone euro, leur principale destination commerciale. La République tchèque, qui dépend fortement des exportations vers l’Europe de l’Ouest, en est la preuve flagrante, tant du point de vue macroéconomique (récession depuis deux ans) que microéconomique (brusque hausse des défaillances de 26 % en 2012 et de 32 % en 2013) »,explique Grzegorz Sielewicz, économiste pour l’Europe centrale et orientale à Coface.

 

Le secteur de la constructionpénalisé par le contexte économique 

La demande atone, la baisse de la consommation des ménages et la concurrence accrue ont un effet direct négatif sur les commerces de détail et le commerce de gros. Pendant le second semestre 2013, une reprise progressive a été entamée après un passage à vide, grâce à la faible inflation et à un retour de la confiance des consommateurs. 

Le secteur de la construction demeure particulièrement sous tension dans les PECO. En 2013 il n’y a eu aucun signe d’amélioration de ses performances qui restent mauvaises depuis un moment. Par effet domino, cela a pénalisé d’autres secteurs liés à la construction (métallurgie, fabricants d’équipements). L’avenir proche s’annonce tout aussi sombre. Les fonds provenant du nouveau budget de l’Union européenne pour la période 2014-2020 ne pourraient avoir un impact sur la situation financière des entreprises du secteur qu’à la fin 2014, voire plus tard. En outre, les entreprises hésitent toujours à investir, n’étant pas convaincues que le ralentissement économique touche à sa fin, ni que la reprise soit proche.

 

Une évolution divergente des taux de défaillances en 2014 

Le premier trimestre 2014 présente des perspectives économiques encourageantes. D’après les prévisions de Coface, le taux de croissance moyen des PECO passera de 1,1 % en 2013 à 2,0 % en 2014. Les pays baltes resteront dans le peloton de tête, avec la Lettonie et la Lituanie qui devraient enregistrer une croissance de respectivement 4,2 % et de 3,4%. Les autres PECO auront aussi des taux de croissance supérieurs à ceux de 2013. Les exportations et la consommation des ménages seront les principaux moteurs de la croissance. Dans ce contexte, les entreprises devraient être plus confiantes dans leurs transactions et les investissements. 

Malgré la reprise, le taux de croissance en Europe de l’Ouest devrait se maintenir à un niveau modéré (1 %). Ce sont l'Autriche et l'Allemagne, les économies les plus stables, qui tireront la croissance, avec un taux de 1,7 %. Favorisés par les taux de chômage les plus bas d’Europe, des hausses salariales et la progression de la demande externe, ces pays profiteront aussi du redressement de la consommation des ménages. 

Les entreprises des PECO recueilleront les fruits de l’embellie chez leurs principaux partenaires commerciaux internationaux. Il faudra du temps avant que les contraintes qui pèsent sur l’activité des entreprises se relâchent et que les résultats financiers reflètent cette amélioration. Ainsi, en 2014, le nombre de défaillances devrait baisser en Pologne et en Lettonie. La tendance haussière risque de perdurer dans le reste de la région, notamment, en République tchèque, en Hongrie, en Roumanie, en Croatie et en Slovénie qui connaîtront les plus fortes augmentations.

 

[1] PECO : pays d’Europe centrale et orientale

[2] Taux de défaillances : le rapport entre le nombre de défaillances du secteur et le nombre d'entreprises dans ce secteur

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3 mars 2014

Recouvrement plus facile dans l'UE

Les entreprises et les citoyens qui recouvrent des dettes au sein des frontières de l'UE pourraient demander le gel du compte bancaire d'un débiteur, selon un projet législatif conclu avec le Conseil et adopté en commission des affaires juridiques.

 

Laurent Leloup
Laurent Leloup
L'ordonnance européenne de saisie conservatoire des comptes bancaires (OESC) devrait être plus rapide et moins chère que les procédures nationales. Le Parlement a modifié la proposition pour empêcher les abus et protéger les débiteurs présumés.

"Le règlement permet aux prêteurs d'avoir recours à une procédure efficace et uniforme pour obtenir une OESC dans les mêmes conditions dans tous les États membres. De plus, une OESC délivrée dans un pays de l'UE pourra automatiquement être reconnue dans tous les autres États membres", a déclaré Raffaele Baldassare (PPE, IT), le député responsable de la législation au Parlement européen.

"La nouvelle procédure aidera à réduire les frais d'avocat et les coûts de traduction, notamment grâce à l'utilisation de formulaires standards. Elle permettra à un prêteur de ne pas devoir engager un avocat supplémentaire pour chaque juridiction étrangère où une ordonnance de saisie est demandée", a-t-il ajouté.

Le règlement proposé permettrait aux entreprises et aux citoyens de l'UE de délivrer une ordonnance via une banque afin de bloquer le compte bancaire d'un débiteur situé dans un autre État membre. Ces procédures seraient plus rapides et moins coûteuses que celles des tribunaux nationaux. Selon la Commission, ce projet permettrait aux entreprises européennes de recouvrer quelque 600 millions d'euros par an.

Effet de surprise
Les nouvelles dispositions permettraient aux prêteurs de délivrer une OESC avant que le débiteur soit informé, afin de provoquer un effet de surprise qui empêcherait le débiteur de déplacer les fonds dans un autre pays. Une OESC pourrait être délivrée avant qu'un tribunal se prononce sur le recouvrement ou non de la dette.

Lutter contre les abus
Pour éviter les abus, les députés de la commission http://xfru.it/SL2kS3

Source : Parlement Européen – 11/02/2014

Laurent Leloup
10 février 2014

Risques pays: les pays avancés se stabilisent,

Risques pays: les pays avancés se stabilisent,
Risques pays: les pays avancés se stabilisent, les pays émergents se replient, selon Coface Publié le 21/01/2014 par Marie-amélie Fenoll En 2014, les risques pays seront favorables dans les pays avancés mais des tensions persisteront dans les puissances...
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12 novembre 2013

Top 500 des entreprises les plus performantes d'Europe : la Pologne en tête (Coface)

Malgré la crise économique, le chiffre d'affaires des 500 principales entreprises d'Europe a augmenté de 5 % en 2012, à plus de 628 milliards d'euros, a annoncé l'assureur-crédit Coface dans la cinquième édition de son classement annuel des 500 principales...
28 octobre 2013

Le recouvrement de créances: la législation espagnole intensifie le combat contre les impayés

Le recouvrement de créances: la législation espagnole intensifie le combat contre les impayés
La législation espagnole intensifie le combat contre les impayés et permet le recouvrement des frais encourus dans les tentatives de recouvrement de créances. Une loi promulguée 22 février dernier (applicable depuis le 24 février 2013 et, pour les contrats...
4 juillet 2013

Coface : Italie, le comportement de paiement des entreprises en détérioration

Coface : Italie, le comportement de paiement des entreprises en détérioration
Italie : le comportement de paiement des entreprises en détérioration face à la violence de la récession, une présence forte de TPE fragiles et des retards massifs de règlement de la sphère publique Le "business model" italien pris dans un cercle vicieux...
11 juin 2013

Rapport d'Atradius sur le recouvrement des créances en Europe de l'Ouest (Global Collections Review)

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Atradius Collections a publié aujourd'hui les résultats de sa 7e Global Collections Review. Cette édition est la première d'une série de trois rapports divisés par région ; elle comprend des informations sur 14 pays de l'Europe de l'Ouest. Au total, la...
26 novembre 2012

Coface : assurance-crédit court terme en soutien aux exportations françaises vers la Grèce

Avec la détérioration exceptionnelle du contexte économique et financier en Grèce et compte tenu de l’insuffisance de l’offre de couverture d’assurance privée pour les exportations vers la Grèce, Coface se voit confier par l’Etat la gestion d’une nouvelle...
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